Oh mon Dieu que je rêve de ce grand amour, celui qui fait battre le cœur á la chamade celui qui fait pousser des ailes celui qui nous rend capable de déplacer toutes les montagnes. Oh que j’en rêve. Ce n’est qu’à travers des feuilletons, des films ou des lignes romancées d’un ouvrage que je vis cet amour, que je vis cette aventure car dans la vraie vie je me suis achetée des billets dans le train des mauvaises décisions.
Ce sentiment nous contrôle, nous dévore que si l’on pouvait on payera juste pour la vivre mais c’est loin d’être aussi facile. On prend parfois des décisions en espérant que celle-ci est la voie du train des bonnes décisions mais arrivée à la gare on se rend compte que celui-ci est déjà parti.
Certains arrivent facilement à savoir quelle direction prendre, d’autres sont prêts à sacrifier tous ceux qu’ils possèdent et sont juste pour pouvoir ressentir des miettes de ce sentiment si fulgurant. Mais hier soir je l’ai vécu dans mes songes, un songe si apaisant j’ai dansé, chanté et ri j’ai cru enfin comprendre le sentiment si décrit dans mes telenovelas. Mais le réveil sonna, la réalité nous rattrape avec son cortège remplie de doutes, d’incertitudes et de méfiance car elle te rappelle que tu es déjà dans le train des mauvaises décisions.
Plus d’un pourrait se demander comment éviter cette direction dans la gare et je leur dirais c’est bien plus compliquer que l’on ne pense. Ce train peut se vêtir en ami si patient, calme, aimant et reposant, la solution après une longue journée pour rentrer au bercail mais une fois dedans on se rend compte que ce dernier va dans le sens contraire de nos attentes et objectifs.
La quête du grand amour est un voyage complexe parfois il est décevant d’autres fois il est calme et patient. Le moment de rêverie que nous offre les lignes des harlequins nous permettent d’avoir un répit éphémère de ce monde, de cette réalité où vivre ce sentiment est une bataille constante et sans fin.
Cependant, malgré l’achat des billets dans le train de mauvaises décisions, je garde espoir que celui s’arrêtera à la station qui m’indiquera quel chemin adéquat à emprunter.