Au début de la nouvelle année, j’ai souhaité à mes proches et amis une belle et heureuse année. J’avais prévu que le nouvel an sera meilleur que les précédents, que mes objectifs se réaliseront, je ne pensais pas aux mauvais jours de la vie.
Dans mon imaginaire, j’espérais que l’année serait empreinte que de bons jours, que les mauvaises journées, les pleurs, l’incompréhension ne feront pas partie de la ballade. Mais, la réalité est belle et bien différente.
Certains jours, j’ai eu l’impression que le malheur s’est abattu sur moi. Ils ont été décevants, déconcertants et mentalement épuisants.
Il y a eu des jours que je pleurais sans arrêt, que je cherchais des réponses et nul ne me répondait. Le doute m’a envahi. L’inconfort était un ami fidèle.
Un sentiment de découragement et un manque de perspective ont frappé à ma porte. Les buts fixés au début de l’année, j’ai eu l’impression qu’ils sont lointains et inaccessibles.
Je me suis questionnée sur tous les efforts effectués, est-ce qu’ils seront reconnus, est-ce qu’ils valaient la peine ? Encore, des questions qui sont encore dans une longue file d’attente.
La confiance en ma personne a été ébranlée. Je me suis sentie pris à un piège malsain, je me suis demandée comment me sortir de cette situation non voulue et non souhaitée. J’ai pleuré devant tout le monde, j’ai laissé l’adversaire voir que j’étais abattue. J’ai prié Dieu pour que je puisse trouver une réponse á tous mes tourments.
Et, il m’a répondu que tout est éphémère, le bonheur, la tristesse tout est éphémère.
Oui, l’année n’est pas comme je le prévoyais. Oui, il y a eu et peut-être qu’il y aura encore des mauvais jours, mais je me servirais de ces moments pour apprendre de mes erreurs passés, de réévaluer mes choix, de me questionner sur la personne que je veux devenir et me rappeler que c’est dans l’adversité qu’on grandit.
Je me suis demandée : « Sera-t-il évident de grandir face à la situation que je suis ? » Et la réponse a été : « Non, ce ne sera pas le cas. »
Cependant, je vais m’armer de bonnes volontés, de résiliences et de beaucoup de courage pour me sortir de cette étape si difficile et rappeler l’adversaire qu’il n’a gagné qu’une bataille et non la guerre.
C’est dans ses moments difficiles, que je commence à découvrir ma force intérieure et mon esprit créatif.
Tous les matins, je me rappelle que je ne suis pas le fruit du hasard, je suis le fruit des années de travail de ma grand-mère, de ma mère et de tous mes ancêtres qui se battaient et se battent sans arrêt pour s’assurer que j’ai le meilleur. Je suis le fruit d’années d’études. Tout ce que je suis est le fruit de Dieu. Nul être humain avide, faible et sans personnalité n’a de pouvoir sur moi.
Oui, je connais des moments difficiles mais je suis sûre que demain sera meilleure et rempli de bénédictions.
Les mauvais jours existeront, mais demain sera toujours meilleure.